Il pleut c’est l’apocalypse vendredi soir au point que Raph et Michèle dînent en tête à tête dans la voiture en attendant la tribu. Puis nous nous installons dans notre gîte magnifiquement rénové où nous vivrons la promiscuité des nuitées en dortoirs à 6 et à 8. Malgré tout on est si bien qu’on ne donnerait notre place à personne. Chacun a beaucoup d’affaires dont du linge mouillé et on étend cela où on peut ; c’est compensé par un salon semi extérieur privatisé pour nos apéros légendaires.
J1 / ZZ TOP on a quand même pédalé
Au réveil conseil de guerre car il pleut comme vache qui pisse : partira partira pas !
Cécile a réadapté les parcours sur les conseils du patron du gîte
Les 3 postiers refusent l’obstacle mais le reste du groupe affiche une motivation « inébranlable » ; l’effet groupe l’emporte sur les postiers malgré la pluie le groupe s’engage sur une trace adaptée vers ABIZANDA pour une trentaine de kilomètres.
Finalement la pluie s’est vite arrêtée : on a imaginé le panorama derrière le brouillard ; suite à la montée de la mort, on a fait connaissance avec le terrain accidenté de la région : les descendeurs s’en sont donné à cœur joie.
J2 : LA CUNARDA
Le défi du jour consistait à faire marcher les vttistes ! Défi réussi, la surprise était de la taille de l’arche gigantesque au-dessus d’un canyon que nous avons rejoint à pied.
D+ 1400 m pour les plus téméraires, 1200 mètres pour les courageux sur 30 km c’est qu'il a fallu grimper ; chaque kilomètre se mérite mais c’est le prix pour découvrir les canyons de la Sierra de Guara.
J3 : le chemin du scorpion ou el camino del araclan
Le soleil est avec nous pour engager cette journée, en tout cas plus alerte que le sun de Denis ……
Au moins 3 soleils jalonnent nos descentes engagées, toutefois aucune casse n’est à déplorer. La palme revient à Jean mi pour sa plongée dans le ruisseau.( sans doute l’usure des plaquettes de freins).
Le circuit se termine par le balcon de Saratano sur un tapis de nummulites dans un décor minéral sur fond de Pyrénées enneigées.
Il nous faudra absolument revenir car nous avons juste gouté à l’immensité des possibilités de la Zona Zéro !
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